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Passion Chasse

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1 novembre 2012

Une première nuit test.....

Voila nous avons pris nos marques dans cette hutte, nous n'avons pas a nous plaindre, les capots sont rares, la petite sarcelle sauve bredouille poussant souvent le bout de son nez mais cette deuxième décade de novembre qui se termine nous laissent présager des observations sympathique.

En effet le vent est a l'est, le temps brumeux, nous attachons mais il y a un petit désaccord avec le collégue, je trouve que nous ne sommes pas attelés assez court mais c'est une tête de mule et nous débutons la nuit ainsi.

Le noir tombe, le temps s'ouvre et les premiers coups de fusils retentissent sur la frontiére.

Première appel, le collégue file au créneau et voit remonter deux canards vers l'est, ils font un tour et se posent au large aprés la court cri. Nous accrochons deux colverts au clou.

De retour dans la cuisine nous finissons l'apéro et aprés quelques temps une petite alerte, une sarcelles et également posées au large, elle rejoint les deux colverts.

Durant le repas je relance le sujet du court cri qui pour moi est placer trop loin et les deux poses au large me le prouve, même pas le temps d'en débattre que les canes s'animent, je file au créneau cette fois 4 canards passent reprennent le tour et posent a nouveau au large ce sont des siffleurs.

Cette fois ci j'insiste je bouge l'attelage, le voisin n'a toujours pas tiré pourtant c'est un monstre de concurrence mais alors que je suis dehors je les entends dérrière la bute, ils procédent eux aussi a un changement.

Nous rentrons et nous assitons a un premier tir du voisin suivi d'un second quelques minutes plus tard......ça y est la machine est en route.

La lune est maintenant bien haute, les appelants déchainés, mais rien a faire, le voisin nous a contré.

Un siffleur se pose puis se renvol immédiatement, 3 sarcelles en feront de même 1h00 plus tard.

Vers 06h00 le collégue me réveil pour veiller et me signale que le voisin tire toujours, je jette un oeil au créneau et décide de bouger les cages, je sort et 3 canards s'envol de la berge en face, la poisse continu puis finalement 5 sarcelles mettent les pattes dans l'eau au levée du jour et nous salue en repassant en travers de la mare.

Le jour se léve, je sort et constate que le voisin a poussé tous ces canes a l'est, nous aruions pu réagir mais cette première nuit test fut formatrice.

Le ciel de teteghem se charge de bandes diverses en migrations, tout ce spectacle est magnifique, seul les bandes d'oies qui se succédent attire mon attention, la zonzonite me guette.

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1 novembre 2012

Teteghem nous voila.....

2002, je me souviens encore de ce mail de Vincent: " Bonjour j'ai une nuit de disponible le mardi si cela vous interesse"

Quelques temps auparavant j'avais eu l'occasion de discuter avec un huttiers dans les rayons de Decathlon et je me souvient de lui comme si c'était hier. Alors que je prenait des blettes de milouins et morillons dormeurs en promo ce gars me montré des oies en plastiques pour me dire; ça c'est bon......Pas convaincu je lui répondit ça aussi en lui faisant voir mes morillons dormeurs, ce dernier insisté et me fit voir une photo avec pas mal d'oies et répéte ça c'est bon, effectivement cela devait être bon, je lui demandait alors quelle hutte ? la Hutte de J... L...... me répondit il.

Vous comprenez donc mon excitation lorsque j'ai fait le rapprochement avec cette rencontre.

C'est donc la que j'ai posé mes valises depuis tous ce temps.

Levive mars 2004 (1)

 

Lorsque je la visite pour la première fois, je découvre une belle petite mare, une hutte bien camouflé et trés basse et a peine au créneau je me dit que les moments d'émotions au créneau doivent être exceptionnel, ces dernier étant a ras de l'eau, l'avenir me prouvera que je ne me trompais pas.

Bien entendu je ne chasse plus comme a oye plage, c'est le huttier qui s'adapte et non pas le gibier, les oies sont entrées dans ma vie de chasseurs et me hantent bien souvent. J'ai mis quelques années et quelques bonne nuit a m'adapter, mais ce secteur est trés difficile a chasser et la concurrence y est forte sans compter les viandards dans les grandes flaques qui pour ne pas que cela pose chez les autres tirent au vol ou a toutes distances de peur que ça ne repose chez les voisins.......

A bientôt pour les prochains récits sur la plaine de teteghem.

31 août 2012

Adieu Oye plage

Je ne peux clore cette période sans y revenir, même si durant la saison que je vais vous conter dans l'histoire a venir j'aurai l'occasion de faire quelques nuits mais surtout quelques dernière nuit dans cette huttes qui me hante encore je ne m'attarderai pas sur ces dernières.

Oye plage ce fut pour moi tout d'abord.......17 ans.......de 1985 à 2002.....

Ce fut également de belles nuits d'apprentissage même si d'autres huttes y ont participées quelques une vous sont contées sur ce blog mais ce n'est qu'une petite partie, il en reste bien d'autres avec de beaux prélévements de moins beaux aussi mais même si c'était avec beaucoup de plaisir, il n'y avait pas d'anegdotes spéciales qui leurs donnent le mérite d'être publiées.

Ce fut un nombre incalculable de nuit passé avec mon oncle lorsque personne n'avaient la foi.

Ce fut de belles années avec un copain qui nous a quitté trop tôt, 40 ans ce n'est pas un age pour partir.....

Ce fut surement en 1996 une des plus belles nuits de ma vie......

Ce fut aussi des connaissances sympa au fur et a mesure des années, je pense a mon copain Laurent, a Jean Marie mais aussi Patrice avec qui je me suis entendu quelques temps avant que son caractére ne vienne a séparer nos chemins de huttiers.

Ce fut aussi mes premières armes seul avec une équipe de copain, saison qui s'est soldée par une réussite insolente.

Des nuits de délire avec mon pote Olivier dit Maurice.....

Ma première oie.........

Mes premiers appelants dont je me souviens encore, j'entend encore leurs cris, je vois encore leurs silhouettes dans les jumelles, leurs attitudes sur le gibier..........

Mes premières erreurs d'attelage également, ne les oublions pas......

Pour tout ça, je remercie mon pére qui m'y a enmené pour la première fois en 1985, mon oncle qui trés trés souvent a attendu mon retour de l'école pour me permettre de l'accompagner, je remercie Jean Marc et je pense que de la haut il doit être fier de nous, je remercie également les copains......

Une partie de moi est resté la bas.

Adieu oye plage.

oye plage 2000

31 août 2012

Le pied gelé.....

Quelques jours aprés cette fameuse nuit des bonhommes de neige, mon envie de hutte reprend, je suis en congés nous sommes mercredi et c'est le tour d'un des patrons, je l'appel donc pour savoir si il compte y aller. Yessssss il me laisse le tour et me demande de le prévenir le lendemain si nous observons du gibier.

Je préviens les copains, mince ils ne peuvent venir, j'appel les autres et j'arrive assez facilement a les convaincres, le gros des troupes est passés durant les nuits précédentes mais quelques bêtes sont a faire malgré tout.

C'est donc assez tard que j'arrive aprés avoir récupéré mon cousin chez lui, la flaque est complétement prise a glace, seul une languette subsiste dans le vent de sud est qui souffle assez fort, je saute dans la flaque avec un scaph perçé à un pied, j'ai pris le soin de remonté le pantalon et de mettre mon pied dans un sac poubelle neuf bien sur. Jean marie et Laurent nous rejoignent vers 17h00; le noir tombe, il nous faut finir de casser la glace et atteler.

Ca y est il est 18h30, j'entre enfin dans la hutte mais bon dieu que j'ai froid a ce pied qui est dans l'eau gelée depuis prés de 02h30, une fois au chaud le calvaire guette, l'engelure frappe, la douleur est insupportable, je sert les dents et 30 mn de souffrance débute jusqu'a ce que la circulation du sang soit rétablie......cette fois je peux remettre la chaussette et enfin profiter de ma nuit, une petite douleur persiste mais ce n'est pas grave.

Nous faisons chauffer la bouffe et durant un petit apéro les histoires de chasses de ces derniers jours vont bon train, les canards sont assez calme mais le vent souffle fort même trés fort de sud est et le froid est amplifié, première alerte sérieuse, nous filons au créneau et observons deux siffleurs posés sur la droite, cela commence bien.

Je démarre les tours de veille quelques coups de feu ont retentis venant du port mais cela c'est calmé, je fais choux blancs lors de mon tour de veille, Jean marie me remplace.

Jean marie nous réveillent, venez deux sarcelles ...........elles viennent rejoindre les deux siffleurs, Jean marie m'informe qu'il as eu deux refus de pose et tout comme la nuit des bonhommes de neige, je scrute ce qui pourrait déranger, c'est a nouveau les blettes mais cette fois c'est les vagues et le gel qui les faits crouler et des paillettes brillantes se forment avec les reflets de la lune.....Laurent qui as un scaphandre valide saute dans la flaque, et vire la totalité des blettes, je rassemble les males du parc et nous faisons un groupe de 8 males en bordure du trou d'eau sur la glace et nous rentrons car le froid et insupportable. La flaque parée vide, 8 males et deux canes sur 1 hectare d'eau........

Laurent reléve Jean marie qui commencent a piquer du nez mais pas le temps de s'endormir que Laurent nous appel, vite 3 de posés.

3 magnifiques males de souchets sont devant nous sous les lumières de la lune, le spectacle est magnifique, une sarcelles viendra nous saluer peu de temps avant le levé du jour, cette nuit se termine, et même si durant trois semaines j'ai ressenti des picottements dans le pied, ce ne fut pas vain que d'avoir ce pied gelé.

 

oye plage 02 au 03 01 2002

30 août 2012

Des bonhommes de neige.......

Nous voila en toute fin d'année 2001, un bon temps est annoncé pour cette fin de semaine mais le vent ne semble pas prêt a tourner.

J'arrive donc a la hutte de bonne heure ce dimanche 30 Décembre, Je croise mon ami Patrice qui vient de faire la nuit avec les patrons et il me semble quelque peu déçu. En effet ce vent qui devait tourné au nord est resté accroché à l'ouest d'ou son dépit, je l'avai invité pour ce soir !

L'aprés midi passe assez vite, Karl et Olivier nous ont rejoint nous patientons tranquillement, rien ne va mal le vent devrait tourner au nord nord est. La nuit tombe, le vent est toujours a l'ouest mais nous avons tous de même anticipé l'attelage, tant pis.

il est a présent 20h30, toujours ce vent d'ouest, je commence a être défaitiste, je sort donc les cartes et nous entamons une belote endiablée..........

21h00, les bruits du vent qui souffle dans l'enceinte du micro semble changer, moins de bourrasque, moins de bruit. Je file au créneau, ça y est......le vent tourne au nord. Je remonte vite dans la cuisine pour en informer les copains mais nous ne changeons pas nos plans, nous finissons la belote.

Alors que je reprend mes cartes en main, alerte des canes, je file au créneau: deux sarcelles sont posées au large, j'appel la cavalerie et nous envoyons la première salve de la soirée. Nous laissons dériver et ne changeons rien a nos plans, belote entamée, belote terminée.

A peine le temps de finir la cartée, nouvelle attaque des canes et deuxième coup de feu de la soirée.....une sarcelles.

Bon nous nous rendons a l'évidence, c'est partis et c'est malgré nous que nous stoppons cette belote.

Je m'installe au créneau avec Karl, remonté a Bloc et a peine en place que le vent molis et glisse a l'est. Aie ce n'est pas bon pour nous. Le temps est clair et il se met vite à geler. Les coups de fusils retentissent régulièrement au port et au platier mais pour nous cela semble compromis, sans des vents de nord nous ne pouvons rien.

23h30 une cane colvert nous sort de notre dépit et suite a cela c'est résigné que je vais me coucher car a présent le temps se couvre et la neige tombe, je sort donc secouer les blettes car la neige commence a si accumuler.

Je part donc me coucher en laissant comme consigne de sortir réguliérement secouer ces blettes pour que cela reste naturel.

Je m'endort ..........

J'entend du bruit, j'ouvre les yeux et j'aperçois Olivier qui réveil Philippe, " vient ....deux de posés " je leur emboite le pas pour venir voir et arrivé dans la salle Olivier me dit: "Ah elles se sont envolées" je scrute sur la gauche et je vois deux petits points fichées dans la glace a 20 m devant le parc. " Ben non elles sont la " que je réplique. Oufffff.

Suite a cela je demande expréssement a Olivier si il a fait d'autres observations, ben oui qu'il me dit, j'en ai eu trois ou quatres autres qui ont tournés sans se poser et celle ci j'ai cru qu'elles allaient me faire tourner bourrique, elles ont tournées au moins 8 fois.

?????? je regarde immédiatement les blettes qui ne ressemble plus a rien.....ils ressemblent tous a des esquisses de bonhomme michelin.......

Je rage et je pousse Philippe dans le scaph pour qu'il aille secouer ces p.....s de blettes, ça tire sans arrêt un peu partout je suis un peu déçu mais bon !!!!!!je peux comprendre que par ce temps de chien un jeune chasseur n'ai pas forcément le reflexe.

Je le suis donc avec son superposé et m'installe devant la hutte pendant que Philippe opére, grosse alerte des canes et " baisse toi " me dit Olivier.........et dans un vacarme assourdissant une superbe volée de souchets s'abat dans le petit glou qui n'a pas encore était refermé par la glace........je ferme le superposé, je vise tant bien que mal sans lunettes, j'en ai deux au coups et boummmmmm, ça s'envole, j'ai du mal a voir dans le noir j'en distingue un qui monte et boummmmm loupé.....Je peste, je rage......nous venons de louper la pose de la nuit...peut être entre 15 et 20 souchets..........

il est a présent 04h00 je retourne au lit avec un sentiment de raté...........je n'arrive pas a dormir et je retourne au créneau........les tirs se font plus rare ça sent la fin de nuit quand tout a coup, le vent s'oriente a nouveau nord et se met a souffler, il est 05h45 mais tant pis, je saute dans la flaque pour opérer au changement necessaire, les collégues s'occupent des canes en cage et a peine rentré dans la hutte, 4 sarcelles se posent......ouf nos efforts n'ont pas étaient vain.........

Le jour se léve, le vent souffle a présent plus fort.......ce sera pour ce soir......mais bon 5 jours aprés noel, nous aurons eu le droit a nos petits bonhommes de neige..............

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25 mars 2012

Nez à nez avec ce chien

Nous sommes toujours au coeur de cette fameuse saison 2001 2002 et comme a mon habitude lors de mes repos, j'appel le propriétaire de la hutte pour savoir si son équipe se déplacerait, il me signale que non et m'autorise a prendre la nuit.

Je fais donc le tour des potes mais personnes ne peut venir, j'appel mon oncle qui viendra passer la nuit avec mon cousin philippe.

Cette première nuit du lundi 17/12 au Mardi 18/12 sera plutôt calme en observation malgré une météo prometteuse, un vent de Nord est modéré en première partie de nuit mais le brouillard arrive vite et vers 22h00 le rideau tombe. Il faudra attendre 03h00 pour que cela se léve, il n'y a plus une goutte de vent, la flaque géle et seul les huttes de bord de mer se font entendrent.

Le jour finit par se lever, je me retrouve seul puisque mon oncle est partis travaillé et a de ce fait enmené mon cousin avec lui, en effet pour moi c'est 48h00 non stop enfin non stop ce n'est sans compter sur la gastro de la nourrice, vesr 10h00 du matin le portable sonne, c'est mon épouse il me faut rentrer pour soigner le gamin car la nourrice est hors d'état de nuire......Aie je m'organise, coup de fil a droite, coup de fil a gauche, Ouf, Jean Marie viendra surveiller la hutte dans l'aprés midi.

Je me mets donc en route en laissant un peu de chambar dérrière moi.

Je passe l'aprés midi avec mon petit Antoine qui as maintenant 1 ans et demi, aprés un bon repas et la sieste les K7 vidéo s'enchainent, le roi lion, tarzan j'en passe et des meilleurs ensuite c'est le bain, le souper et hop au lit.

Finalement cette aprés midi aura passée vite et mon petit Antoine aura pu profiter de son pére pour lui tout seul.

Il est a présent 21h00, je décide d'appeler Maurice pour avoir des news, j'entend de suite a sa voix qu'il est essouflé, je lui demande: " tu viens de finir d'atteler ", il mé repond " non de rammasser " ahhhhhhhhhh il me nargue en plus, vas y explique : Maurice me dit: " un truc de dingue".

Jean Marie est arrivé vers 16h00, à la passée du soir et alors qu'aucun canard n'était attelés 4 sarcelles viennent se poser en bout de mare, il décide donc de rentrer il monte sa jumelle et se rend au créneau, rien a faire les sarcelles sont trop loin pour les tenter, cela fait plus d'un quart d'heure qu'il patiente et tout a coup il entend des battements d'ailes et pfffffffffff deux canards se posent a 25 m devant....... deux souchets finissent au clou. Jean marie décide alors d'allumer le feu puis de rester au chaud dans la cuisine en écoutant le micro et alors qu'il est occupée a lire le cahier de hutte, un Whiouuuuuuuu se fait entendre dans le micro....il est 18h30 Jean marie arrive au créneau et observe un superbe male siffleur dans les blettes juste en face, alors qu'il s'apprête a le prélever, des phares reflétent et un bruit de moteur se fait entendre, le siffleur s'envole et Maurice arrive.....

En écoutant ces nouvelles je dit a maurice, Génial c'est de bon augure pour nous cette nuit, Maurice me dit attend c'est pas finit, une fois que je suis arrivé, j'ai vite fait déballé les affaires puis attelé et alors que Jean marie venait de repartir je décide d'aller jeter un coup d'oeil au créneau et je m'aperçoit qu'il y a deux points qui font le con dans les blettes, je n'ai pas de jumelles, je regarde donc avec la lunette et ohhhh deux canards de posés, Jean marie vien juste de partir, il n'y avait rien et le temps de le raccompagner c'est posé. Deux milouins viennent rejoindre les souchets.

A ce moment la l'adrénaline monte en moi, je suis impatient et lorsque Myriam rentre, je ne me fais pas prier, je file. J'arrive vers 22h00, Karl as rejoint Maurice et il est tout aussi motivé que moi, discussion puis nous allons tous au créneau, les conditions ne sont plus les mêmes le vent est repartis au Nord et à même tendance a s'orienter nord ouest par moment mais ce n'est pas grave j'aime ce vent.

Je décide de veiller malgré la fatigue et j'ai quelques alertes bizarres, et cette fois sur une alerte sérieuse, je m'interroge, ils ont mis les canes a l'envers, je réveille Maurice: " Quelle cane as tu mis à la pose " il me répond : " ben celle que tu as dit ", j'ai un doute il faut que j'aille vérifier..........en plein dans le mille, la court cri et la demin cri ont étaient inversées. je corrige le tir et vers 00h00 je laisse ma place à Maurice rattrapper par la fatigue.

Alors que je dort profondément, Maurice me secoue comme un prunier, vite y en as un grand au loin, Karl est réveillé également, nous arrivons au créneau et un majestueux Chipeau nous attend la en plein milieu de la mare. Un deux...les coups de fusils retentissent et viennent déchirer le calme de la nuit. Moi je recharge et je retourne de suite au baque. Alors que je me blottis sous les couvertures j'entend murmurer au créneau : " ben tiens Stéphane est déjà dehors, je ne l'ai même pas entendu sortir.....Mais qui est dehors si moi je suis dans mon lit.....je bondit dans la salle de tir et dit aux collégues : " non je suis la " Maurice me dit jte jure il y a un truc qui est venue au créneau.....je me penche pour regarder vers la droite et sur la butte à l'entrée un grosse masse est la arrêté. je prend les jumelles cette chose se met a courrir, c'est un énorme chien, un de ces chiens énorme et bizarroide un genre de bouvier des flandres......je prend le fusil et tire dans le ciel pour lui faire peur et cela fonctionne il déguerpit.....Ouf on  l'as échappé belle.

Je me rallonge, vers 06h00 Maurice nous quitte pour aller au boulot, une demi heure plus tard 4 sarcelles nous rendent visite, puis cette folle nuit se termine, nous sortons et constatons les traces de pattes du chien qui sont énormes, et dire que cette nuit nous aurions pu tomber nez a nez avec ce chien..........

 

20 mars 2012

Un souchet qui veut se sauver.

Comme promis, mon ami Laurent alias Quinquin arrive dans mes récits.

Nous sommes toujours au coeur de cette superbe saison 2001/2002 et avec Olivier alias Maurice, nous sommes invités par notre copain Patrice en compagnie de Quinquin qui est un jeune chasseur et qui as une soif débordante d'apprendre.

Cette aprés midi du 08/12/2001, je dépose Maurice a la hutte puis m'en retourne chercher mon gamin à la nourrice car mon épouse étant d'aprés midi, il me faut le soigner avant qu'elle ne rentre, mon devoir de pére passe quand même avant la hutte.

22h00 ma femme rentre, je ne traine pas et file vers oye plage, je sui prudent car il y a du brouillard et je finit par arriver a bon port vers 22h30, c'est le calme plat et mes collégues me signale qu'aucun coup de feu n'as retentit depuis la tombée de la nuit et que le brouillard ne permet pas de voir a 20 m.

De ce fait tous le monde discute dans la cuisine et le cri des appelants qui se rappellent raisonnent dans le micro, 23h30 je décide de m'installer au créneau et de patienter, 01h00 je dépose les armes le brouillard ne veut pas se lever, je laisse donc ma place et à peine la tête sur l'oreiller que je scie du bois.

On me secoue, j'ouvre les yeux, Patrice me fait signe de venir et me dit: " des oies prend des magnums" !!!!!!!!!!!!!!!"combien ? " Patrice ne répond pas et cela m'agace quelque peu, " Combien ? " devant son mutisme je récupére une Nitro dans ma cartouchière et Maurice prend également du pello. Nous arrivons dans la salle de tir et Quinquin nous dit: " devant le parc ".....je regarde avec insistance mais il n'y a rien, je longe la berge et tout a coup au large à l'est je vois enfin ces magnifiques oiseaux, il y en as deux. je dit: " a l'est au loin ".......j'entend ok c'est bon.

elles sont assez loin et je ne pense pas a demander a Patrice et Quinquin si ils ont de bonnes douilles.......les oies se laissent dériver et sont a présent face au créneau mais toujours a une belle distance et sont trés méfiantes, Patrice prend le commandement, je tire avec Maurice sur celle de gauche....un deux....braoummmmmm, observation rapide les deux sont au coup mais celle de droite bouge vivement, je leur dit surveillé je vais les chercher.........je sort et entend une belle accroche des appelants, je saute dans la mare et une seul oie et ramassée !!!!!!!!!!!!!!je rentre, tous le monde est dans la cuisine, " vous avez fait quoi ? " ben tu as dit elles sont au coup on est repartis dans la cuisine.. ahhhhhhhhhh la seconde a du se renvoler.......Qu'avez vous tiré comme cartouches ? les deux me répondent de la bourre grasse en 6.......a présent je comprend mieux que la seconde ne fut que sonnée et as finit par nous dire au revoir, nous contemplons magré tout cette superbe oie rieuse.

Il est 04h30 et le brouillard est a présent levée et les coups de fusils au platier commencent, attaque des canes et plouf trois sarcelles, Patrice ouvre le créneau de droite et pense l'avoir accroché et celui ci retombe lourdement et au revoir les sarcelles.....four rire pour nous, rage pour Patrice, mais bon ce n'est pas grave, comme ont dit elles feront des jeunes pour l'année prochaine.

Nous avons encore deux poses puis juste avant le levée du jour un canard se pose au loin, je suis avec Maurice au créneau mais ce souchet est bas sur l'eau et il vaut mieux aller chercher les autres, seul Quinquin nous rejoint et au moment ou je lui fait voir le souchet se dernier s'envole..... Maurice et moi ne trainons pas et au jugé les coups de fusils partent, je change même de créneau pour envoyer le second coup et hop le souchet tombe......nous entendons Maurice et moi un " Oh bordel " dans notre dos......Quinquin n'en revient pas, remonte dans la cuisine secoue Patrice qui est dans son lit et lui dit " la vache ils ont eu le souchet à l'envole en le prenant au jugé fusil sous le bras !!!!!!!!!!!!!!!! la réponse de Patrice déclencha un four rie dans la salle de tire : " tu les connais pas eux deux ce sont des cows boys "

Quinquin nous rejoint en n'en revient toujours pas, il répéte sans cesse " non!!! c'est du bol " tout a coup....quatres sarcelles glissent devant les créneaux appel des canes et plouf tous le monde posés. Nous appelons Patrice qui nous rejoint, on s'apprête a tirer, Patrice commande le tir et o surprise la sarcelle de Maurice repart, et pan Maurice la reprend a nouveau au jugé.....nouvelle exclamation de ce brave Quinquin qui reste bouche bée et nous trois sommes mort de rire............Encore aujourd'hui il n'y a pas une saison ou cette histoire ne revient sur le tapis, cette fameuse nuit ou un souchet pensé qu'il pouvait se sauver......

 

18 mars 2012

Un vent qui tarde à tourner

A peine un week end pour me remettre de cette semaine de folie et nous voila repartis.

Pour cette nuit du lundi 12/11/2001 il était programmé depuis quelques semaines que mon Pére accompagné de son ami Christian passent la nuit avec nous.

Une certaine pression pour moi de peur de mal faire, en effet c'est mon pére qui as accompagné mes premier pas de huttier et il est hors de question pour moi de le décevoir et de plus il me faut faire plaisir a Christian.

Nous arrivons donc a la hutte tranquillement dans l'aprés midi, le temps est couvert et le vent souffle modérément de secteur ouest, la météo marine nous annonce qu'il devrait tourner Nord ouest faible en première partie de nuit puis Nord a nord est trés fort en seconde.

Nous attelons donc tranquillement et une fois la passée du soir effectuée nous entrons dans la hutte, nous ne sommes pour l'instant que trois, mon pére dois nous rejoindre aprés son match de tennis de table.

Il est 18h00 nous discutons chasse avec Christian et olivier, le vent n'as pas encore braqué au nord ouest mais j'ai anticipé l'attelage et sur la première belle alerte je fais choux blanc......mince, je remonte dans la cuisine et informe Olivier que ça as du remonter sur la demi cri....Christian me regarde en souriant et je devine ce qu'il pense : " il se fout de moi le gamin ".

18h30 seconde alerte, j'arrive au créneau, le vent as légérement braqué ouest nord ouest et je regarde donc aux abords de la demi cri qui se trouve sous le vent. Bingo, un superbe male de siffleur et la juste a coté, j'appel mes deux copains, Christian qui n'as pas l'habitude de la hutte tarde a le voir et finit par nous dire allez y tirés le. Le premier est au clou les autres suivront !!!!!

Mon pére finit par nous rejoindre et nous terminons l'apéro et attaquons le repas tout en racontant nos péripéties de la semaine passée.

J'attaque le premier tour de veille durant lequel le vent ne bouge pas d'un yota, je passe le relais a mon pére vers 00h00 quelques peu déçu, le vent ce serait orienté Nord ouest nous aurions vu quelques oiseaux. Avant de m'allonger je dit a mon pére: " dès que le vent tourne tu me réveilles pour que je fasse les quelques changement nécessaire.

Je m'endort assez facilement et vers 02h00 du matin mon pére me secoue, Stef le vent as tourné et souffle de plus en plus fort....je saute dans la flaque pendant qu'Olivier opére au changement des canes de cages, cela nous prend une petite demi heure et nous retournons tous les deux au chaud dans nos lits.

02h45, premier coup de fusil et un siffleur rejoint son compagnon au clou ......mon pére remonte dans la cuisine et nous signale que ça tire beaucoup a la mer, je me léve, j'arrive au créneau ou Christian et installé tranquillement et plouf....une cane de pilet se pose, je sort ramasser ces deux superbes oiseaux et pas le temps d'enlever le scaph...ploufff 3 siffleurs viennent nous déranger.

Cette fois ci je décide de m'allonger et de dormir un peu.

06h20 on me réveille, vite deux de posés au loin, nous arrivons a quatres au créneaux, mais le vent s'est renforcé et de sérieuse vagues compromettent notre réussite, les gerbes sont ballotées et nos deux siffleurs nous disent au revoir.

Je décide de rester au créneau et discute le bout de gras avec Olivier, vers 07h00 belle alerte et ce sont 3 sarcelles qui nous passent au ras des créneaux et se posent, 30 minute plus tard une autre vient également nous saluer puis cette nuit se termine.

Mission accomplit pour moi, mon pére et Christian sont heureux de leur nuit passée en notre compagnie mais bon dieu que ce vent fût long à tourner.

16 mars 2012

Une semaine de folie.

Comme indiqué dans le dernier récit, la semaine qui s'annonçait fût riche en émotions.

Mon tour de hutte est prévu le mardi 06/11/01 nous sommes le lundi 05 et je suis en repos et comme à mon habitude, j'appel Erminio le patron de la hutte pour connaitre ses intentions, avec son accent italien que je n'oublierai jamais, ce brave homme me dit : " Non, nous n'y allons pas, tu peux y aller mais appel moi pour me dire ce que tu as vu ".

J'appel donc de suite mon pote "Maurice" pour lui faire part de la nouvelle et c'est a deux que nous passons cette nuit du lundi car notre autre copain ne peux se libérer.

Nous voila donc partis pour 48h00 non stop, a notre arrivée le vent est nord ouest et c'est avec enthousiasme que nous attelons le temps est clair mais a part quelques grisard aucun oiseaux ne volent. La nuit tombe et nous entrons tous deux dans la hutte, les dscussions vont bon train, nous ne veillons que trés peu en ce début de soirée, le micro est bien suffisant. Aprés un petit apéro nous décidons de manger puis nous nous organisons pour couvrir la nuit a deux, nous avons le choix entre des quarts de trois heures ou couper la poire en deux, le choix est vite fait, je veille jusque 02h00 et mon brave Maurice assurera la deuxième partie de nuit.

Je m'installe donc au créneau vers 21h00. Le vent s'oriente tous doucement à l'ouest sud ouest mais nous l'avions anticipé du fait d'une prévision météo assez fiable. 22h10 belle alerte des canes en cages et appel bref du couple de sarcelles puis ploufffffff, une sarcelles est posée à une bonne distance, je décide donc d'assurer le coup et d'aller chercher ce brave Maurice.

Il est bientot 01h30 et mes yeux commencent a faiblir, un agriculteur est occupé de labourer la pièce qui se trouve a l'est et le bruit du tracteur qui fait des aller retour me sort de temps en temps de mes pensées. Tiens bizarre il y a une petite tache noir qui sort des blettes et s'arrête, c'est avec un peu de peine que je ramasse une poule d'eau.

02h00 je laisse la place à Maurice, je m'allonge et morfée ne tarde pas a avoir raison de moi.

On me secoue, ou suis je........"Stef....Stef...il y en a deux au loin depêche...." je finit par me réveiller. Nous arrivons au créneau, je prend les jumelles, Maurice me dit: " au large a l'est ".....effectivement deux canard sont dans les vagues mais a une distance assez conséquentes et tout a coup je vois les phares de se foutu tracteur toujours occupé a labourer qui font demi tour et se dirige droit sur la flaque.....nous ne trainons pas et changeons de cartouche, la doum doum s'impose....et deux souchets viennent rejoindre la sarcelles....

07h30 on me secoue a nouveau, le jour se léve et deux sarcelles nous attendent.

Nous dételons et mettons les bêtes a l'abri pour la journée car nous en aurons besoin ce soir.

Le temps se couvre et nous passons la journée dans le coma a somnoler, Karl nous rejoint en fin d'aprés midi, nous ressortons les bêtes pour atteler, le vent et cette fois Nord ouest et donc plus prometteur.

Aprés un bon repas je ne traine pas....au lit, Karl est en forme et nous signale qu'il va manger du créneau, ça y est ça s'anime, Karl nous réveille, deux souchets sont posés a bonne distance, nous changeons de douille et la Nitro Magnum se retrouve dans le canon, nous y sommes mais terrible pétarade dans les huttes du platier et nos deux souchets s'envolent, je risque une cartouche mais rien a part la douille qui finit dans l'arcade de Karl.....ouille ouille ouille.

Je reste un peu au créneaux et peu de temps aprés, un siffleur viens nous rendre visite puis deux autres, Karl nous informera en nous reveillant que deux oies rieuses ont tournés quatre a cinq fois mais sans se poser.

Le jour se léve il est temps de rentrer ces deux nuits consécutives auront finalement étaient sympathique malgré un vent pas trés bien orienté.

Nous sommes a présent jeudi matin, j'ai dormi comme un bébé au chaud a coté de ma femme, je regarde a la fenêtre en me levant et a ma grande surprise le vent de nord est trés fort et des trombes d'eau s'abbattent sur la façade de l'immeuble d'en face.

Je sent l'adrénaline monter, ce soir c'est le tour de mon ami Patrice et je demande a ma femme pour y retourner aprés le boulot, réponse négative provisoire....car dans l'aprés midi suite a un coup de fil persuasif de mon ami Patrice j'obtenai la permission d'y retourner et fort heureusement pour moi car cette nuit fût également une de mes plus belles.

Je quitte le boulot plus tot que prévu car nous sommes a l'arrêt et nous n'avons fait que de l'entretien cette aprés midi, l'équipe as bien travaillé et il est important pour moi de les récompenser, à 19h00 tous le monde léve le camp, il faut dire que je suis pressé également.

Passage vite fait par l'appart, changement de tenue, je mange vite fait et hop je prend l'A16 et ne respecte pas du tout les limitations de vitesses, bétise de jeunesse dirons nous. Il ne me faut que trés peu de temps pour arriver sur place et a peine entré dans le chemin j'entend les huttes le long de la mer qui tire avec zéle.......

J'arrive enfin a la hutte aprés avoir parcouru les cinq cent métres de chemin et mes copains sont tranquillement attablés occupés de finir le repas, alors ? je leur demande....2 siffleurs vers 18h30 puis plus rien........bizarre, non me dit Patrice, la mer n'est pas encore assez haute pour nous, en effet celle ci est prévue vers 00h00 donc nos premières observations devraient avoir lieu vers 22h00.

Je m'installe au créneau et le vent ne cesse de monter, les rafales sont terribles, il doit atteindre par moment force 8 à 9 mais la flaque abrittée par les buttes ne subit aucun assaut de ces bourrasques.

22h00 approche, ils arrivent et ne cesse de nous rendre visite, ils papillottent dans le vent avant de se poser et tous se spectacle et magnifique, siffleurs en majorité, quelques sarcelles et souchets sont de la partie, il est a présent 02h00 du matin et j'attaque mon second quart de la nuit, je n'ai toujours pas fermé l'oeil tant les poses se succédent.

L'orage s'en mêle, des éclairs aveuglants et des averses de neiges et grêles font rage, le temps est apocalyptique et les canards sont déchainés mais aucune observation.........tout a coup alors que l'orage c'est quelque peu calmé, je remarque un sillon dans le fond de la mare a droite et en observant au jumelles je vois un bataillon de male de souchets arrivé doit vers nous, je m'empresse d'aller réveiller les collégues, nous passons les fusils et la PHOTO......la foudre s'abat sur la butte de droite qui se trouve a peine a 60 mètres.... le bruit est fracassant, j'ai l'impression que le toit de la hutte s'est déchiré.....bien entendu tous ce beau monde envolés......

Les collégues repartent au lit, je m'allume une cigarette puis je vis un de ces rares moments ou l'on se demande " mais d'ou viennent ils ".

J'observe un point entre deux paquets de plastiques situées devant la hutte, j'identifie une sarcelles que je préléve mais avec un peu de mal car le vent a légérement tourné et ma gerbe est déporté, il m'aura fallu deux coups, Jean Marie réveillés me rejoint. Que fais tu ? ben j'ai blessé une sarcelle et je l'ai fin.......hop tiens il y en as une de posé a gauche.....même pas le temps de finir d'expliquer qu'une autre se pose, Jean marie la préléve également, Patrice nous rejoint et nous questionne sur ces trois coups de fusils, alors que nous lui expliquons et que nous lui faisons voir la seconde sarcelles nous nous arrêtons car deux autres canards sont posé a coté de celle ci ?????? que se passe t'il !!!!!!! nous tirons.....et a nouveau surprise, un autre s'envole du bout de la mare......Whiouuuuuu coup de sifflet rapide depuis les créneaux et se dernier se repose devant nous.....nous décidons de stopper la, nous en avons vu assez pour le moment.....

A la passée du matin nous aurons la visite d'une volée de plus de quinze siffleurs et dès le jour levée le balet de la migration débute, il y en as partout, ce n'est que du bonheur mais nous sommes raisonnable et les fusils resteront déchargés jusqu'a notre départ.

Quelques jours de repos bien mérité et le lundi suivant c'est a nouveau notre tour........vent de nord nord est en tempête mais cette nuit fera l'objet d'un autre récit............Mais Quelle semaine !!!!!!!!!

 

 

19 septembre 2010

"Ine na rien"

Oye plage,

Nous voila en 2001, pour des raisons divers et variées, j'ai une nouvelle équipe composée de deux potes, Olivier et Karl.

Ce début de saison fut marqué par une ouverture au 10/08, puis un arrêté cassé par le tribunal administratif de Lille qui nous fermera la chasse le 20/08 pour la réouvrir le 01/09, Gouvernement de merde !!!!!!!!!! au niveau des observations seul un petit passage de sarcelles eut lieu aux alentours du 15/09, le mois d'octobre fût assez triste.

En consultant la météo quelques jours avant cette nuit du 31 octobre au 01 novembre, c'est avec joie que j'apprend que nous aurons des vents de nord nord ouest pour la pleine lune, c'est donc motivé que j'attend avec impatience ce mercredi.

Cette saison est également un challenge pour moi, je suis seul au commande de l'attelage, mes formateurs n'étant plus la.

J'arrive à la hutte en début d'aprés midi sans me précipiter, à l'époque le mercredi est un jour de non chasse, je prend donc mon temps, le vent est d'ouest et il souffle assez fort, rien ne vol a part quelques goelands qui surfent dans les nuages. Je décide d'atteler directement pour des vents de nord nord ouest, d'aprés les prévisions et surtout l'habitude, ce dernier devrait tourner avec la marée. Je prend le soin de laisser deux canes au chaud dans le parc, elles me serviront surement si le vent monte et si le gibier est en route.

Mes deux copains arrivent a quelques minutes d'intervalles et Karl me demande si sont pére peut nous rejoindre, no problem et environ une heure aprés Yves nous rejoint, nous sommes en train de casser la croute et la passée du soir fut calme.

Une fois la vaiselle terminée je m'installe au créneau pour prendre le premier quart, Yves me tiens compagnie, il est 21h00 et le vent est toujours accroché à l'ouest.

Yves me charie en répétant sans cesse " ine na rien ché du brun " je rétorque que la marée est pleine vers 00h00 et que nous devrions voir les premiers vers 22h30/23h00, cela ne change rien Yves continu. Il faut dire qu'il me connait bien, et qu'il sait que je suis un raleur par moment.

Il est maintenant 22h30 et les blettes commencent a vouloir prendre le nord, certains rafales de vent les bouscules et les forcent à regarder la hutte, cela me conforte et en cinq minutes le vent c'est placé. Je sens l'adrénaline monter et mon voisin de veille n'y croit toujours pas.

23h00, envie de pisser, je me dirige vers le couloir de sortie et au moment ou je touche le verrou j'entend les canes forcer, je retourne assez vite au créneau.... la demi cri pousse suivi d'un appel du court cri et pffffffffffffff trois grands canards glissent sur la gauche et se posent, nous identifions trois chipeaux.

Ouf je peux sortir pisser maintenant.

De retour aux créneau, nouvelle alerte et plouf une cane siffleur se pose juste devant nous, quelques minutes plus tard ce sont deux tadornes de belon qui nous rendent visite. Le vent se renforce et le temps se dégage, la lune est maintenant bien visible dans le ciel et nous avons l'impression d'être en plein jour, cela ne m'arrange pas trop.

C'est le moment de sortir les deux canes pour renforcer, nous avons eu quelques poussages au cri qui n'ont rien donné, et le changement s'impose, suite a cela je laisse ma place à Karl.

A peine le temps de m'allonger, que ce dernier vient nous chercher, vient dit il, il y a une sarcelles au loin, effectivement elle est loin est finit par s'envolée.

Rebelote Karl nous réveillent, trois morillons sont posés, nous arrivons au créneau et une sarcelles se pose sur la gauche. malheureusement le vent qui souffle dans notre dos porte les sons sur la flaque et l'un d'entre nous parlent un peu trop fort, tout le monde renvolés.

Olivier prend donc la suite de Karl et as de suite la visite de deux sarcelles je fais un bond dans le lit a la détonation, je suis enfin assoupit et on me réveille a nouveau, viens vite trois sarcelles sont posées.........nous nous installons et a nouveau l'un d'entre nous hausse la voix et hop a nouveau renvolés, je rage un peu mais bon!!!! nous aurons encore la visite de trois sarcelles a l'unité dont une qui serait bien rentré par le créneau et de deux magnifiques males souchets.

Le jour se léve, "Ine n'a plus rien" mais quelle nuit................

Nb: cette nuit fut la premiere d'une décade riche en observations et les jours qui suivent font l'objet des prochaines histoires.

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Passion Chasse
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