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27 novembre 2008

une nuit de tempête

Elle fait sans aucun doute partie de ces fameuses nuits qu'on ne vit qu'une seul fois, en tout cas même si plein d'autres sont venues alimenter mes souvenirs celle la est toute particulière, rien qu'en ce qui concerne les conditions météo.

Nous sommes en février 1996, le 19 excatement, voila plus d'une semaine que j'attend ce moment, je suis encore étudiant et les vacances approche, la saison en cours est exceptionnelle et bien qu'ayant réussi réguliérement je n'ai pas encore eu le bonheur de tomber dans la fameuse nuit.

La météo annonce des vents de nord ouest en tempête, a cette époque les prévisions sont encore assez fiable et même si nous sommes tard en saison nous savons que notre installation est trés bonne par ce vent la.

C'est avec beaucoup de peine que je trouve le sommeil la veille de cette fameuse nuit et vers 4h00 du matin je suis réveillé par un vent terrible qui claque dans les volets de la chambre de mon appartement, dés lors je ne fermerai plus les yeux jusqu'au lendemain soir.

Le réveil sonne, le jour J et enfin arrivée, je rejoint mon oncle chez ma grand mère et nous levons le camp, durant la route qui nous méne a la hutte la conversation et a sens unique et mon oncle et moi n'arrêtons pas de nous auto motivé, nous savons trés bien que le mois de février réserve parfois ces lots de surprise et pour cette nuit la c'est le cas.

Nous arrivons donc a bon port malgré les nombreuses averses de grêles et neige mêlées tout au long de la route et une fois les affaires rangés dans la hutte, nous jetons un oeil au créneau............ah il nous semble a tous les deux qu'une sarcelles dort au bord d'une touffe de roseaux, la distance ne nous permet pas de tenter le tir et je décide de faire le tour de la mare et durant mon périple j'essuie une terrible averse de neige, le vent souffle a présent de nord et il approche la force 8, rien ne décolle de la touffe de roseaux et je ne m'attarde pas à chercher tellement le vent est glacial.

De retour a la hutte l'averse s'attenue et mon regard est attiré par une volée qui s'abat sur la mare de notre voisin, ça remonte, je n'en crois pas mes yeux, une cinquantaines de siffleurs me fonce droit dessus et plonge au dessus de la hutte pour posé, j'appel mon oncle: " ch'bill y a une volée terrible, elle doit être posée !!!!!!!" nous arrivons tous deux aux créneaux et c'est une mare vide qui nous apparait. " merde je pensait qu'ils posés " un bruit d'ailes nous fait baisser la tête, les revoila, ils mettent les pattes a l'eau, une fois, deux fois puis trois et finalement remontent le vent et s'en vont.

Nous sommes déçu tous les deux et mon parrain qui lui, arrivé dans le chemin ne tarde pas à nous enfoncé le couteau dans la plaie, il as tout vu et nous rale dessus comme une bête.

nous lui expliquons la situtation lorsque nous apercevons une autre volée, moins conséquentes pour celle ci mais une bonne vingtaine de siffleurs rase le champ en face et remontent vers la mer.

Nous nous regardons tous les trois sans trop savoir d'ou tous ce gibier débarquent mais nous apprécions le moment.

Notre ami jean marc nous rejoint une petite demi heure plus tard, et nous lui expliquons la situation, il reste dubitatif car lui qui habite directement en plein milieu de la reserve du platier n'a vu aucun canard, une averse de neige tombe et nous rentrons finir la conversation dans la hutte, nous sommes au créneau qu'un surgit de nulle part, un beau male de sarcelles arrivent a la nage du bout de la flaque. Ce sera première pièce de la nuit.

L'averse a cessée et nous sortons quand une nouvelle volée de siffleurs assez conséquentes arrivent des champs, prend le retour et nous arrivent droit dans le canon, la salve est assez impressionnante et le résultat sur les premiers coups n'est pas bien terrible, le deuxième l'est un peu plus et finalement nous ne sommes pas déçu de notre réussite.

Cette fois ci jean marc comprend un peu mieux pourquoi il ne voyait aucun canard depuis chez lui.

L'aprés midi se poursuit et alors que je ramasse quelques siffleurs tombés dans le champ en face de la hutte, six autres me rasent la tête, je n'ose pas tirer car les autres sont à la huttes, je laisse alors les siffleurs faire quelques passages au dessus de ma tête et le moment est magique, les oiseaux forcent contre le vent pour rereprendre l'axe de la mare, je peux distinguer les males des femelles tellement il me passe prés, et finalement une rafale part depuis la hutte et je ne peut que contempler le résultat mais quelle émotion je viens de vivre.

Quelques volées de siffleurs viendront encore nous saluer dans l'aprés midi dont une inoubliable dont je ne pourrais vous dire le nombre et qui est passée a trés hautes altitudes au dessus de nous. C'est a ce moment la qu'on regrette de ne pas avoir de caméra a portée de main.

La fon d'aprés midi approche, nous décidons d'atteler, peut être un peu tard mais les conditions météo sont extrémes pour les appelants et nous nous devons de proteger nos oiseaux.

La nuit tombe, nous entrons dans la hutte et finissons de nous installer correctement, le calme est revenue et nous nous posons la questions: est que cela va continué toute la nuit ?

Notre ami Jean marc a vite fait de nous calmer en argumentant que lui a souvent était animé par de telle aprés midi mais dés la nuit tombée plus aucun mouvement ne s'effectué.

En faites nous seront tranquille à peine une petite demi heure le temps de nous réchauffer et de déguster un léger apéritif puisque vers 19h00, une dizaine de siffleurs nous rendaient visite, la nuit fut longue et trés courtes en même temps, les poses se succédant trés vite et nottament sur la première partie de la nuit, puisque vers 00h00 Jean marc déposé les armes pour dire ça suffit, on en a profité, c'est pour nous une nuit mémorable de plus, vas y gamin tu peux veillé.

Les souvenirs de cette nuit sont intacts, les moments ou mon oncle venait nous chercher pour les rejoindres dans la salle de tir, il ne parlé même pas, nous savions ce qui nous attendaient en arrivant aux créneaux, une seule fois il nous as dit pas de bruit et j'ai l'image dans ma tête lorsque je suis arrivé en bas des escaliers qui menaient a la salle de tir et que mes yeux ce sont dirigés vers la nappe d'eau, il m'est apparu un nombre incalculable de point noir un peu partout, ça se batté, les males sifflés comme des fous et l'on pouvait entendre également trutter des sarcelles, il y en avait simplement partout et il était même difficile de voir nos appelants.Nous avions passés les fusils aux créneaux et avec tous ce remue ménage il était assez dure de pouvoir viser deux bêtes quand tout a coup une relance des canes accompagnés d'une multitude de sifflement nous fit relever la tête pour admirer une nouvelle volées d'une quarantaines d'invidus s'abattre en fond de mare.

Je souhaite à tous les chasseurs passionés de vivre une telle nuit au moins une fois dans leur vie, ces nuits ou rien ne compte autour et que seul le moment présent est important et lorsque le jour se léve le lendemain, on se demande finalement si tout ça n'était pas qu'un rêve.

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